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Kapha : équilibre et symptômes

Kapha est un des trois principes d'actions biologiques qui régissent le corps selon l'Ayurvéda : les doshas, Vata, Pitta et Kapha. Il y a plein d'articles sur le sujet, dont plusieurs sur mon blog, mais aujourd'hui je voudrais que nous l'explorions d'une manière plus académique. Voyons ensemble quelles sont les caractéristiques de celui qu'on appelle aussi shleshma, le mucus !


Nous sommes tous composés des trois doshas Vata, Pitta et Kapha dans différentes proportions, ils peuvent s'exprimer chez nous en équilibre ou en déséquilibre, et ils peuvent se liés à ce qu'on appelle âma, les déchets pathogènes. Tout ceci en fonction de notre constitution, de hygiène de vie et de notre environnement. Lors du diagnostic ayurvédique, nous voulons identifier cela pour choisir la thérapie adaptée.


Les attributs de Kapha sont : gras, froid, lourd, lent, glissant, visqueux et stable. (AH Su 1). Il représente le principe de construction et il est un alliage de terre et d'eau.



Quand il est équilibré, Kapha s'exprime par la stabilité, une peau onctueuse, des articulations lubrifiées, l'endurance à l'effort et aux maladies, un mental calme.


Quand il est en excès, le dosha Kapha génère chez la personne une digestion lente, une hypersalivation, la paresse, une sensation de lourdeur, la blancheur du teint et des éliminations, la froideur, la molesse, des problèmes respiratoires, la toux et/ou une augmentation du sommeil. L'association de plusieurs symptômes de cette liste nous mets sur la piste d'une aggravation de Kapha qu'il faut prendre en charge.


Et lorsqu'il est emmêlé avec âma, les déchets pathogènes, les toxines, alors on observe chez la personne un dégoût pour la nourriture, la nausée, une fièvre froide, des urines plus épaisses, du mucus, une toux grasse, des selles collantes, la congestion, une odeur de rance et/ou la léthargie. Kapha et âma ayant les mêmes attributs, lorsqu'ils sont associés, ils s'aggravent de manière assez moche !


Que faire ? Par chance, c'est assez simple dans ces cas parce que tout va dans le même sens : il faut jeûner, il faut épicer et il faut bouger. Idéalement, on se fait une journée sans manger, en buvant une décoction de gingembre, on va au yoga puis on fini avec un sauna, et hop les premiers symptômes ont disparu. En revanche, si ça traine depuis trop longtemps et que la motivation n'est plus là, alors se faire accompagner par un thérapeute est une meilleure option.


Pour en savoir plus sur les doshas, les déséquilibres, les thérapies et pleins de trucs intéressants, vous pouvez continuer à explorer le blog ou suivre le cours en ligne sur les fondements de l'Ayurvéda (on ne maîtrise jamais trop bien les bases).


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