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Hormones, thyroïde, ménopause, etc.

Les hormones sont le bouc émissaire de la médecine moderne, et bien souvent le votre. "Je pense que c'est hormonal", "ha mais ça c'est les hormones" etc.... Alors je dois vous dire - et j'en suis désolée - que les troubles hormonaux ne sont JAMAIS la cause du problème, ils en sont la conséquence !! Que ce soit l'hypothyroïdie, l'hyperthyroïdie, les bouffées de chaleurs de la ménopause, les pics émotionnels, et tout ce pour quoi on blâme nos pauvres petites hormones, elles n'en sont pas responsables.


Les hormones sont extrêmement volatiles. Comme des micro-papillons, elles s'agitent au moindre coup de vent : il est donc très difficile de les mesurer Comme des micro-papillons, elles s'épuisent en un rien de temps : notre corps doit donc les reproduire sans cesse. C'est pourquoi il est très difficile de les stabiliser, et c'est pourquoi la médecine moderne a fait le choix de les supprimer ou de les remplacer plutôt que de les apprivoiser.


Il existe pourtant une autre option dans la chasse aux papillons : stabiliser le vent ! Ce n'est pas un hasard ou une coquetterie si les textes classiques de l'Ayurvéda sont écrits en poésie ; la Nature est faite ainsi : la création tout entière est un poème et une métaphore. Alors on ne part pas à la chasse aux papillons un jour de tempête messieurs-dame, on s'assure d'abord que le soleil et la douceur du printemps soient installés. Ce ne sont donc pas les papillons qu'il faut apprivoiser, c'est plutôt leur environnement qu'il faut adoucir. Et cela, en termes ayurvédique, ça veut dire : équilibrer les doshas !


D'un point de vue mécanique, les troubles hormonaux résultent d'une dégradation progressive du système endocrinien. Le principal facteur de dégradation est le stress. Notre constante exposition au danger, ou plutôt l'impression qu'a notre corps d'être en constant danger quand il est en condition de stress, engendre une production excessive d'adrénaline et de cortisol. C'est un mécanisme de survie qui nous donne l'énergie de lutter et fuir, il est excellent. Mais c'est un mécanisme qui est conçu pour être sporadique, et aujourd'hui la plupart des gens vivent dans ce mode : la survie.


Pour être plus explicite, le stress, l'agitation, lé désir, la frustration, l'envie, le doute, et toutes les contractions (ragadirogan) engendrent une surcharge de travail pour nos glandes surrénales dont la fonction est de réguler le métabolisme, le système immunitaire et notre réponse au stress, par la production d'hormones correspondantes. Lorsque cette première ligne endocrinienne est épuisée par une sollicitation constante au fil du temps, ce sont les lignes de défense suivantes qui prennent le relais : d'abord le pancréas, puis la thyroide, etc...


Chaque organe qui s'épuise se décharge sur le suivant et tant qu'on n'a pas éliminé la source du problème, les fonctions endocriniennes continuent à se dégrader. Par exemple, au moment de la ménopause, quand la production de progestérone devient la responsabilité des glandes surrénales, si celles-ci sont déjà épuisées par cinquante ans de réponse au stress, alors elles ont du mal à réguler le système féminin et le corps manifeste des déséquilibres émotionnels et physiques. Le problème n'est pas la ménopause en soi, puisqu'elle est l'œuvre naturelle de notre corps, mais le système de transition qui a été préalablement épuisé.